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Industrie cinématographique: Valérie Plante en visite à Los Angeles pour solidifier des liens économiques
TVA Nouvelles
Aux yeux de la mairesse Valérie Plante, en visite dans la ville des Anges, l’attrait de l’industrie audiovisuelle montréalaise n’a cessé d’augmenter dans les dernières années.
Accompagnée de plusieurs joueurs clés de cette industrie vitale pour l’économie de la métropole québécoise, Mme Plante a visité certains des studios les plus importants de Hollywood, dont ceux de Warner Bros Television Studios, d’Amazon MGM, de HBO Max et de Disney. Il s’agit de sa deuxième mission économique du genre à Los Angeles après une première visite en 2018.
Selon les témoignages qu’elle a recueillis, Montréal est toujours considérée comme une ville incontournable dans les industries télévisuelle et cinématographique en raison de son aspect 360: toutes les étapes d’une production peuvent y être réalisées.
«En 2018, le milieu connaissait Montréal, mais là, je trouve que son apport et son expertise, entre autres en audiovisuel, sont encore plus reconnus, a-t-elle souligné en entrevue téléphonique, lundi soir. En plus, à Los Angeles, ils ont récemment perdu une expertise en effets spéciaux et Montréal est au top à ce niveau-là.»
Au fil des ans, de nombreuses mégaproductions américaines ont choisi de tourner à Montréal, mais la concurrence canadienne a affaibli sa popularité.
Selon Mme Plante, la bonification du crédit d’impôt pour les tournages étrangers, passé de 20 à 25% dans le dernier budget provincial, devrait suffire à redorer le blason de sa ville, bien qu’elle ait noté un certain bémol dans cette annonce visant à soutenir l’industrie audiovisuelle.
«Je trouve ça extrêmement positif parce qu’en effet, on est en compétition avec Toronto, mais aussi avec Vancouver, qui a une proximité avec Los Angeles. Mon petit bémol, c’est qu’on souhaite que le gouvernement du Québec revoie aussi certains critères pour [...] ne pas minimiser l'impact des crédits d'impôt pour la postproduction.»
Plus de 57 000 emplois sont liés à l’industrie audiovisuelle, selon le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, et des dépenses annuelles de 2,3 milliards de dollars y sont attribuées. La collaboration croissante avec Los Angeles permettra de sécuriser une portion de ce secteur et, au bout du compte, de créer de nouvelles possibilités d’emploi.
«Je pense surtout que plus il y a de tournages, de films et de téléséries qui viennent à Montréal, plus ça soutient [...] de techniciens, d’acteurs, de constructeurs, d’ébénistes, de costumiers. C'est incroyable le nombre d'emplois qui ressortent de cette industrie-là.»