Indépendance ou finances, le choix cornélien des startups de l'IA
TVA Nouvelles
Les startups spécialisées dans l'intelligence artificielle (IA) générative sont-elles d'ores et déjà une espèce en voie de disparition? La question peut surprendre, mais la cruelle réalité du secteur est là: à peine écloses elles se retrouvent phagocytées par les géants du numérique.
Jusqu'il y a peu, les jeunes pousses de la Silicon Valley étaient inondées d'argent, mais la hausse des taux d'intérêt à radicalement changé la donne et les sources se sont taries.
En manque de financement, plusieurs des startups parmi les plus prometteuses, telles Inflection AI ou Adept ont été confrontées à une fuite de leurs dirigeants, appelés à rejoindre discrètement les grands groupes du secteur.
Certaines, comme Character AI, éprouvent toutes les difficultés du monde à lever les fonds nécessaires pour maintenir leur indépendance alors que d'autres, à l'image de la compagnie française Mistral, sont identifiées comme des cibles potentielles de rachat.
Même OpenAI, le créateur de ChatGPT, est enfermée dans sa relation avec Microsoft, l'une des plus grosses capitalisations boursières au monde.
L'accord permet à OpenAI de pouvoir compter sur 13 milliards de dollars d'investissement de la part de Microsoft en échange d'un accès exclusif du géant aux modèles d'apprentissage de l'entreprise. Amazon dispose d'un accord similaire avec Anthropic, autre pépite du secteur.
Définir les règles
La raison majeure n'est pas à chercher très loin: le développement de cette technologie de rupture est tellement coûteux que seuls des groupes tels que Microsoft, Google ou Amazon ont les moyens de le financer.
«Ceux qui ont les moyens sont aussi ceux qui définissent les règles et définissent les résultats attendus, qui seront forcément en leur faveur», souligne Sriram Sundararajan, investisseur dans le secteur et professeur auxiliaire à l'école de commerce de l'Université de Santa Clara.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...