Inculpée pour avoir lancé une tarentule sur une locataire
TVA Nouvelles
Une politicienne américaine a été arrêtée la semaine dernière pour voies de fait, après avoir lancé une tarentule vivante sur une locataire refusant de quitter son logement.
Marisa Simonetti, candidate aux élections du comté de Hennepin au Minnesota, a affirmé à NBC News qu’elle avait des problèmes depuis quelque temps avec une nouvelle locataire qui occupait une chambre dans sa maison.
«Elle était chez moi depuis moins de deux semaines quand elle a commencé à m'envoyer des SMS de deux ou trois paragraphes et à crier au téléphone sur des gens à 22h30 pendant une heure», témoigne Mme Simonetti.
Face au comportement inquiétant de sa nouvelle colocataire, elle était inquiète pour sa sécurité et celle de son fils, dit-elle. Elle a donc décidé de rompre la réservation Airbnb et de lui demander de quitter les lieux.
L’agression à la tarentule serait survenue un jeudi, alors que Jackie Vasquez, la locataire, était censée quitter les lieux définitivement. La police serait venue trois fois avant d’intervenir et d’informer Mme Vasquez qu’elle était en situation d’intrusion. Plutôt que de coopérer, elle se serait barricadée dans une chambre, refusant d’en sortir, selon la propriétaire.
«Je me suis dit, jusqu'où va-t-elle aller ? Va-t-elle me faire du mal ou à mon fils ? Je ne peux pas supporter ça ici », explique la propriétaire. La police n’a pas su l’aider : elle a donc décidé de prendre les choses en main.
Inspirée du film Maman j’ai raté l’avion, dit-elle, Mme Simonetti est allée acheter une tarentule à l’animalerie pour faire fuir la locataire non désirée.
Mme Vasquez affirme que la tarentule, parmi d’autres objets, lui a été lancée à la figure tandis que Mme Simonetti dit l’avoir «doucement fait basculer dans les escaliers», ne voulant pas faire de mal à la bestiole. Elle ne s’attendait pas à être arrêtée pour ça.
Les registres en ligne de la prison montrent qu'elle a été inculpée de voies de fait au cinquième degré et de voies de fait domestiques passibles de peines mineures. Elle a été libérée lundi après-midi. La chambre de Mme Vasquez était vacante à son retour, dit-elle.