
Incendie mortel dans Saint-Roch: «on veut savoir ce qu’il s’est passé», souffle la fille des victimes
TVA Nouvelles
La fille des victimes de l’incendie criminel survenu la semaine dernière dans Saint-Roch, à Québec, implore l’aide de la population pour faire avancer l’enquête et faire son deuil.
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«Il y a beaucoup de questions qui demeurent sans réponse, on veut savoir ce qu’il s’est passé... [Si vous savez quelque chose] je vous en prie, parlez», souffle Rosalie Ratté entre deux sanglots.
Sa mère, Josée Asselin, est hospitalisée après avoir été brulée sur 21% de son corps lors de l’incendie criminel qui a éclaté rue de la Reine le 11 novembre dernier. L’homme de 61 ans qui a péri dans les flammes, Danny Émond, était son beau-père depuis une quinzaine d’années.
«David, Guillaume – les fils de M. Émond – et moi, on a besoin de faire notre deuil. C’est une situation qui ne fait aucun sens», lance Mme Ratté, qui affirme que ses parents ont été des victimes collatérales d’une histoire dans laquelle ils n’étaient pas impliqués.
Depuis la tragédie, Rosalie Ratté visite sa mère tous les jours à l’Unité des grands brûlés de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus.
«Je m’assois dans sa chambre, je regarde ses blessures. On ne peut pas se parler, mais ses brûlures me parlent, j’essaie de comprendre», soupire-t-elle.
Hurlant de douleur, sa mère était encore consciente à l’arrivée des pompiers, raconte la jeune femme. Étant lourdement médicamentée et intubée, elle a été plongée dans le coma pour aider son corps dans son processus de guérison.
«Elle devrait survivre, mais ce sera [un processus] très long et difficile au niveau psychologique et physique», indique Mme Ratté.