Incendie de pneus à Minto : la surveillance de la qualité de l’eau se poursuit
Radio-Canada
Plus de deux ans après un incendie majeur dans une entreprise de recyclage de Minto, de l’eau provenant du site est toujours analysée et traitée. L’incendie de 2019 avait duré quelques jours.
Le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux avait dit auparavant à CBC que plusieurs polluants ont été découverts dans des puits de surveillance, ce qui comprend des hydrocarbures pétroliers, des hydrocarbures aromatiques polycycliques des métaux, des dioxines et des furanes, ainsi que l’acide perfluorooctanesulfonic.
Mais, l’eau souterraine touchée par les polluants semble s’éloigner de sources d'approvisionnement d’eau dont dépend le village, selon une porte-parole du gouvernement provincial.
Les données environnementales continuent de démontrer que l’eau souterraine touchée par le feu des pneus est, soit limitée au site, soit se dirige en direction sud-ouest et s’éloigner des sources d’eau potable , assure par courriel Vicky Lutes.
Elle dit que des travaux de remise en état se poursuivent sur le site à environ 50 kilomètres de Fredericton. Mme Lutes explique que l’eau souterraine, l’eau de surface et l’eau potable continuent de faire l’objet de surveillance.
Aucune personne du ministère n’a voulu accorder une entrevue concernant la surveillance environnementale par rapport à l’important feu, qui a commencé à brûler des tas de caoutchouc en 2019.
Personne de Tire Recycling Atlantic Canada Corporation (TRACC) n’a voulu accorder une entrevue non plus. Un porte-parole a renvoyé CBC au ministère.
Je peux dire que TRACC a couvert toutes les dépenses de remise en état , a fait savoir par courriel le conseiller principal David Besner.
Le coût total est inconnu. TRACC a antérieurement déposé deux poursuites. Elles nommaient deux compagnies d’assurance. Un exposé de la demande alléguait que les compagnies n’ont pas payé de nombreuses dépenses se rapportant à l’incendie.