Impatience et craintes face à l’arrivée du REM de Deux-Montagnes
TVA Nouvelles
Après près de quatre ans sans train de banlieue, les résidents de Deux-Montagnes et ses environs attendent avec impatience l’arrivée du REM pour faciliter leurs transports vers le centre-ville de Montréal. Ils devront toutefois patienter jusqu’en 2025 en raison de complication dans le tunnel Mont-Royal.
«On ne peut pas s’avancer sur [la date de mise en marche du REM] parce que notre priorité c’est vraiment de focusser sur la fin des travaux du tunnel qui sont vraiment les travaux sur le chemin critique du projet», a expliqué d’emblée Jean-Philippe Pelletier, directeur principal pour la phase ouest du projet du REM à la CDPQ Infra, en entrevue avec TVA Nouvelles.
En attendant la fin de ces travaux, des tests sont effectués à basse sur la ligne Deux-Montagnes. De plus, la station Deux-Montagnes en est à ses travaux finaux. Contrairement au quai d’embarquement des trains d’exo, celui du REM est construit pour protéger les usagers des intempéries. Un stationnement incitatif pouvant accueillir plus de 1200 véhicules sera aussi offert aux usagers.
Pour les citoyens habitant près de la ligne reliant Deux-Montagnes au centre-ville, la crainte est de vivre une situation similaire à ce que les citoyens de Griffintown ont vécu avec le bruit.
«Je suis à 100 pas de la station. On regarde ce qui s’est passé [avec la ligne] sur la Rive-Sud et on voit très bien que c’est très dérangeant», a mentionné Carole Ménard, qui habite sur la rue Bigras à Laval.
Toutefois, Jean-Philippe Pelletier estime que les habitants de la Rive-Nord ne vivront pas les mêmes problèmes.
«Le REM sur la Rive-Nord ne fait pas nécessairement le même bruit que sur la Rive-Sud. Pourquoi? Parce que les structures sur lesquelles il est assis ne sont pas les mêmes. Sur la Rive-Sud, on est beaucoup en poutre d’acier. Ici, sur le Deux-Montagnes, on est davantage sur ballast et poutre de béton, donc la résonnance ne sera pas la même», a-t-il souligné.