Impasse chez Airbus: le syndicat demande la médiation

Les représentants syndicaux des employés d’Airbus Canada à Mirabel demandent l’intervention d’un médiateur afin de dénouer l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations pour le renouvellement de leur convention collective.

Dans un mémo adressé aux quelque 1300 syndiqués de l’usine d’assemblage de l’appareil A220, en fin de journée mardi 23 avril, le syndicat explique avoir pris la décision, «devant le silence de l’employeur», de demander au ministère du Travail du Québec les services d’un médiateur-conciliateur.

«Pas normal»

«Il n’est pas normal d’attendre plus de 48 heures après un vote avant d’obtenir des dates de négociations», a déclaré le porte-parole syndical à la table des négociations et représentant de l’Association internationale des machinistes et travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) pour le Québec, Éric Rancourt.

Selon le syndicat, une fois nommé, le médiateur conciliateur «agira à titre de tiers neutre et impartial afin de favoriser la reprise des discussions entre les parties avec l’objectif d’en arriver à une entente».

«Personne n’a avantage à laisser traîner la situation et d’en arriver à un conflit, a poursuivi Éric Rancourt. Nous avons la ferme intention de parvenir à une entente acceptable pour tous. »

Airbus maintient sa position

Mercredi matin, quelque 16 heures après la publication de cet article, Airbus Canada a fait connaître sa réaction. 

La multinationale accepte la demande de conciliation initiée par le syndicat, mais prévient qu'elle maintient sa position quant à la dernière offre proposée.