Impôts et télétravail : ce qu’il y a à savoir
Radio-Canada
Encore une fois en 2021, le télétravail a fait partie du quotidien de plusieurs. Le gouvernement du Québec a donc prolongé l’utilisation de la démarche simplifiée, qui permet de demander une déduction pour les dépenses liées au télétravail au moment de la déclaration d’impôt.
Les déductions pourront donc être admissibles pour les années d’imposition 2021 et 2022. Le montant maximal pouvant être réclamé, qui était de 400 $ pour l’année 2020, passe d’ailleurs à 500 $ par année.
La démarche simplifiée permet de réclamer dans ses déclarations de revenus une déduction de 2 $ pour chaque jour travaillé à domicile au cours de l’année. Le nombre de journées admissibles est ainsi de 250 jours par an.
Cette méthode de calcul s’adresse uniquement à ceux et celles ayant effectué plus de 50 % de leurs heures de travail à domicile pour une période d’au moins quatre semaines consécutives. À noter que les journées de vacances et de maladie, les jours fériés et les autres journées d’absence ne peuvent être comptabilisés.
Il est également possible d’utiliser une méthode détaillée basée sur les dépenses réelles, qui permet de demander une proportion raisonnable des frais payés pour l’utilisation d’un espace de travail à domicile. Cette méthode est valable est pour tous ceux et celles ayant effectué du télétravail suscitant des dépenses liées à l’espace de travail.
Les dépenses relatives au télétravail qui peuvent être considérées sont par exemple des fournitures de bureau, une partie des frais Internet ou cellulaire, les coûts liés au chauffage et à l’électricité ainsi qu’une partie raisonnable du loyer relative à l’espace de travail.
Le mobilier et le matériel de bureau électronique ne peuvent toutefois pas être considérés.
Cette méthode détaillée nécessite un formulaire supplémentaire de la part de l’employeur. Le gouvernement du Québec offre d’ailleurs un outil en ligne (Nouvelle fenêtre) pour déterminer la méthode la plus avantageuse selon chaque situation.