Impôt: ces nouveautés et ces éléments souvent oubliés qui peuvent rapporter
TVA Nouvelles
J’éprouve une certaine ambivalence à l’égard de la déclaration de revenus. D’un côté, l’exercice me semble des plus formateurs pour le contribuable moyen. De l’autre, j’ai toujours cru qu’il était plus rentable de confier la tâche à un comptable professionnel.
Il suffit d’omettre un petit crédit ici et là, et voilà qu’on vient d’effacer toutes les économies réalisées à la faire soi-même, sans parler du temps perdu.
Quels sont les éléments susceptibles d’être oubliés ? Les nouveautés auxquelles s’attarder ?
J’ai demandé à deux comptables professionnels agréés (CPA), Éric Brazeau et Simon Elliot, de signaler quelques points auxquels on doit faire attention. La liste n’est pas exhaustive.
Celui-là risque de passer dans le beurre, car il n’est en place que depuis 2020. Les contribuables de 26 à 65 ans qui ont payé des frais de scolarité ont droit à un crédit allant jusqu’à 250 $, par année. Ce crédit fédéral vise à encourager le perfectionnement professionnel. Les personnes admissibles qui ne l’ont pas réclamé en 2020 ont droit à 500 $.
Pour une deuxième année se pose le dilemme pour ceux qui ont travaillé de la maison : est-il plus rentable d’utiliser la méthode rapide ou l’approche détaillée pour déduire ses dépenses de bureau ?
La première se résume à demander une déduction de 2 $ par jour pour une période maximale de 250 jours, sans fournir de pièces justificatives. Donc, 500 $.
La seconde consiste à comptabiliser ses dépenses (admissibles), on doit en revanche pouvoir les prouver et présenter un formulaire signé par l’employeur.
Selon nos deux CPA, la première est généralement recommandée pour les propriétaires de leur résidence. Les locataires, au contraire, ont plus souvent intérêt à utiliser la méthode détaillée, car ils peuvent déduire une partie de leur loyer.