Immersion : Blaine Higgs ne jette pas la serviette
Radio-Canada
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick croit toujours fermement que des changements doivent être apportés dans le système anglophone d’enseignement du français. Il croit que les discussions à ce sujet ne font que commencer.
Blaine Higgs réagissait à l’abandon de la réforme de l’immersion française. Vendredi, le ministre de l’Éducation Bill Hogan annonçait que le programme d’enseignement du français langue seconde dans toutes les écoles ne verrait pas le jour comme prévu en septembre prochain.
Je respecte que M. Hogan ait dû faire des changements, en conséquence de la situation dans laquelle nous étions. Mais j’ai espoir que la conversation ne fait que commencer, a indiqué M. Higgs, questionné à ce sujet lors d’une conférence de presse des premiers ministres de l’Atlantique.
Les changements au programme d’immersion ont été vivement critiqués, par des parents, des associations et des enseignants.
Le ministère de l’Éducation a entrepris une série de rencontres publiques à travers la province. C’est après celles-ci que le ministre Bill Hogan a partagé la décision de son gouvernement de ne pas aller de l’avant avec les changements proposés.
Malheureusement, dans les sessions d’information, au lieu de trouver la cause des problèmes [d’apprentissage] et comment les régler, c’est devenu une session de criaillerie qui distrait de l’essentiel, indique Blaine Higgs.
Il espère maintenant travailler avec le syndicat des enseignants (New Brunswick Teacher’s Association) pour trouver des solutions.
« En ce moment [...] notre système n’est ni juste ni équitable. »
Une des critiques de la réforme était son objectif. Le gouvernement souhaitait que les diplômés des écoles secondaires atteignent un niveau conversationnel en français, sans objectifs de lecture ou d’écriture, ce qui est moins élevé que les objectifs définis dans le programme d’immersion actuel.