
Il voulait «aider» sa victime saoule: un faux «bon samaritain» coupable du viol après une soirée au bar
TVA Nouvelles
Un Montréalais qui avait violé une femme saoule après l’avoir rencontrée dans un bar a été déclaré coupable sur toute la ligne, même s’il jurait qu’il voulait seulement «l’aider» et qu’il n’avait «pas fait grand-chose».
«Je me sentais comme une pièce, un morceau de viande. Un morceau de viande qui était accroché et qui ne pouvait rien faire», avait déclaré la victime de Nicolas Pierre-Claude lors de son témoignage au palais de justice de Montréal.
L’agresseur sexuel, âgé de 35 ans, était de retour au tribunal ce lundi, et il reviendra le mois prochain pour les plaidoiries sur la peine à lui imposer pour son crime commis en 2018.
À l’époque, le Montréalais s’était retrouvé dans un bar avec un groupe d’amis, où il a rencontré la victime, dont l’identité est protégée par la cour.
«L’alcool coulait à flots», indique la décision du juge David Simon.
Et quand le bar a fermé, le groupe s’est déplacé chez l’accusé. C’est là que Pierre-Claude a agressé sexuellement la femme, après l’avoir déshabillée dans la salle de bain où elle s’était réfugiée pour vomir tant elle était intoxiquée.
«Elle n’est pas capable de parler, de bouger, de se retourner pour observer le visage de son agresseur ou de se défendre», a indiqué le magistrat.
Une fois rentrée chez elle, la victime a tenté de se confier à un collègue, qui connaissait l’accusé. Sauf que ce dernier ne l’a pas soutenue, préférant banaliser la situation.
«Peut-être que c’est toi qui l’as voulu», avait-il dit à la victime.