Il vit son baptême de la mer en travaillant dans l’industrie des pêches
Radio-Canada
Eissa Mir n'avait jamais mis le pied sur un bateau avant de venir à l'Île-du-Prince-Édouard pour ses études. Cela ne l'a pas empêché de travailler à la pêche aux moules dans sa province d'adoption durant l'été 2021.
Né au Pakistan, le jeune homme a grandi en Arabie saoudite avant de s'établir en Alberta en 2018 pour finir ses études secondaires. Arrivé à l'Île-du-Prince-Édouard en 2019 pour étudier en informatique, Eissa Mir avait occupé divers emplois d'été jusqu'ici.
Il a décidé d'accepter un emploi pour aller recueillir les moules cultivées dans le havre de Tracadie, sur la côte nord de l'île, parce qu'on lui a offert de le conduire au travail, un détail intéressant pour un étudiant sans voiture.
Comme pour tout nouvel emploi, la première journée n'a pas été fameuse. C'était vraiment terrible. Chaque corde flottante compte 200 tubes de maille [où les moules sont élevées.] Et je ne pouvais en récolter que cinq, tout au plus , admet Eissa Mir.
Le gérant du site, Andy Handrahan, qui a aussi travaillé aux côtés d'Eissa Mir, se souvient que l'étudiant avait enfilé son équipement à l'envers et que le reste de l'équipage a dû l'aider.
Les premières semaines sont difficiles, surtout si on n'est pas habitué au bateau et qu'on n'a jamais fait ce genre de travail. Mais il voulait apprendre. Avec une bonne attitude et une dose de volonté, on peut apprendre assez vite , estime Andy Handrahan.
Le mal de mer a tenaillé Eissa Mir, les premiers jours. Mais le principal défi, pour lui qui ne savait pas nager, a été de se retrouver en pleine mer.