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Il sera déporté après sa peine: un ressortissant français à Montréal a distribué une vidéo de pornographie juvénile impliquant sa victime
TVA Nouvelles
Un ressortissant français déjà condamné pour des crimes sexuels sur un enfant à Montréal vient de voir sa sentence s’alourdir d’un an de prison pour avoir distribué de la porno juvénile, dont une vidéo impliquant l’une de ses victimes.
« Le tribunal ressent du dégoût pour les gestes posés par l’accusés, ça implique des enfants vulnérables, il faut assurer leur sécurité », a lancé le juge Martin Chalifour, juste avant de condamner Julien Mahieu ce lundi au palais de justice de Montréal.
Juste après, Mahieu, 37 ans, écopait d’une année de plus aux six ans qu’il purge déjà pour des crimes commis auprès d’un enfant de son entourage, vers 2021.
À l’époque, Mahieu travaillait dans la restauration après avoir débarqué de France. Il avait alors rencontré des parents, afin d'abuser de leur enfant à qui il a montré de la pornographie juvénile, en plus de s’exhiber devant lui et de l’inciter à des contacts sexuels.
Le petit, dont l'âge n'a pas été précisé ce lundi, en avait heureusement parlé à sa maman, qui avait alerté les autorités. Et au moment de plaider coupable l’an passé, le pédophile a appris à ses dépens que la justice canadienne n’entendait pas à rire avec les abus d’enfants, puisqu’il avait écopé de six ans de pénitencier.
Depuis, Mahieu espère pouvoir retourner dans son pays d’origine. En fait, il a déjà entamé des démarches afin de pouvoir continuer de purger sa peine de l’autre côté de l’Atlantique.
Sauf que son vœu risque de devoir attendre encore un peu, puisque la justice n’en avait pas fini avec son cas. Car en plus d’avoir abusé d’un enfant, il collectionnait également de la porno juvénile.
En fouillant son téléphone, les policiers avaient découvert 4833 images et 624 vidéos, la majorité impliquant des garçons d’au plus 12 ans, et dont certains n’avaient même pas encore fêté leur premier anniversaire.
« Une des vidéos représentait un bébé âgé de quelque mois, a expliqué à la cour Me Christine Desjarlais de la Couronne. C’était des images d’enfants engagés dans des activités sexuelles explicites. »