
Il faut se «mobiliser» pour sauver le hockey féminin
Métro
La bataille pour sauver le programme de hockey féminin semble gagnée au cégep de Saint-Laurent, mais démontre néanmoins la fragilité de l’état du sport chez les femmes et la nécessité de demeurer vigilant, plaident d’anciennes joueuses des Patriotes.
«Ici on a un aréna, des résidences sur le campus, un programme masculin qui a du succès et un programme de division 2, Avec tout ça, c’est inacceptable qu’on puisse même penser à fermer le programme féminin», a affirmé Caroline Ouellette, ancienne joueuse des Patriotes, lors d’une conférence de presse organisée par la députée de l’Acadie, Christine St-Pierre. Elles étaient accompagnées d’une autre ancienne de l’équipe, soit Isabelle Leclaire, ainsi que des athlètes qui ont joué avec l’équipe la saison dernière.
«[On est ici pour] sensibiliser et montrer à quel point c’est important pour ces filles-là et à quel point elles étaient blessées de voir que ce programme-là allait être abandonné», explique Mme St-Pierre.
Avec l’embauche d’un nouvel entraîneur et le maintien des sept équipes de première division par le RSEQ, seul le retour d’un nombre de joueuses insuffisant pourrait empêcher le retour du programme de hockey féminin l’an prochain.
Malgré cela, joueuses et anciennes joueuses des Patriotes comptent profiter des événements des derniers jours pour demander un meilleur soutien pour le hockey féminin au Québec.
L’ancienne joueuse Isabelle Leclaire, qui est aujourd’hui entraîneuse-chef des Carabins de l’Université de Montréal abonde dans le même sens.
«Un événement qui pouvait nous apparaître négatif au départ aura des retombées positives pour nous démontrer qu’encore en 2022, il y a des enjeux pour le sport féminin, indique Mme Leclaire. C’est important de continuer à faire des avancées et cesser de sabrer dans les équipes qui sont déjà présentes.»