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Il faudra encore plus de sanctions contre Poutine
TVA Nouvelles
Les sanctions économiques prises par les Occidentaux contre la Russie ont certes un effet, mais il en faudra encore plus pour vraiment porter un coup contre le régime de Vladimir Poutine.
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C’est à tout le moins l’avis de Pierre Jolicoeur, vice-recteur associé à la recherche au Collège militaire royale du Canada et spécialiste de la Russie, qui note que les sanctions évitent pour le moment grandement le secteur pétrolier, dont dépend largement l’Europe pour son approvisionnement en carburant.
«Le pétrole est la première source de revenus [de Poutine]. Ça pourrait porter des conséquences assez lourdes pour le gouvernement qui se finance par ce pétrole et qui finance donc sa guerre», a rappelé M. Jolicoeur en entrevue à LCN dimanche matin.
En attendant, les sanctions et l’opposition à la guerre commencent à galvaniser les opposants au président russe, quoiqu’insuffisamment pour espérer un changement à la tête du Kremlin à court terme.
«Même s’il y a des mouvements de protestation en Russie, le mouvement n’est pas assez généralisé pour que le pouvoir vacille. [...] La pression augmente, c’est sûr, mais on n’est pas encore rendu dans un scénario de renversement de Poutine», juge l’expert.
Dans tous les cas, l’envoi de troupes par le Canada en Ukraine, en dehors d’une coalition menée par l’OTAN, n’est clairement pas dans les cartons.