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Il est temps de déconfiner aussi la démocratie
TVA Nouvelles
Voilà deux ans que notre démocratie est confinée. Comme prise dans un hiver qui n’en finit plus de finir. La semaine dernière, le premier ministre a renouvelé officiellement, pour la 100e fois, l’état d’urgence.
Une chose est claire: François Legault aime gouverner seul. Alors que les dernières semaines ont permis au Québec de respirer à nouveau, la démocratie, quant à elle, est toujours confinée.
Il est grand temps de mettre fin à l’état d’urgence, le levier caquiste pour centraliser tous les pouvoirs sans jamais rendre de comptes à personne. Cette urgence sanitaire lui permet d’imposer un couvre-feu, de fermer les commerces le dimanche ou d’empêcher les visites de proches aidants, et ce, sans aucun débat à l’Assemblée nationale du Québec.
Cette situation permet aussi de donner des contrats de milliards de dollars sans appel d’offres, car les règles de bonne gestion n’ont pas à être appliquées compte tenu de l’état d’urgence, ouvrant la porte à des scandales.
Écoutez l'entrevue de Yasmine Abdelfadel avec Dominique Anglade sur QUB radio:
Tandis que François Legault justifie le maintien de l’état d’urgence, en France comme en Grande-Bretagne, en Ontario comme en Colombie-Britannique, on ne fonctionne pas ainsi.
L’approche paternaliste du premier ministre a assez duré. Il aime dicter, nous dire quoi faire et comment le faire. La politique est l’art de rassembler, de mobiliser les forces vives de notre société autour d’objectifs communs.
Ce n’est pas de manier les enjeux en cherchant sans cesse ce qui divise les Québécois et les Québécoises.