Il est grand temps de dépoussiérer la Loi sur les chimistes professionnels
TVA Nouvelles
Aux chefs et porte-parole des cinq partis représentés à l’Assemblée nationale,
Si nous écrivons ces lignes aujourd’hui, c’est que les événements des deux dernières années rappellent l’importance du rôle des chimistes et biochimistes auprès de la population québécoise.
Au quotidien, notre expertise sert la protection du public. Lorsqu’il est question de bonnes pratiques relatives à la santé publique en temps de pandémie, de l’analyse et du traitement des contaminants environnementaux pouvant être nocifs pour l’humain ou encore de la manipulation et de l’entreposage des matières dangereuses, inflammables ou explosives, les chimistes et biochimistes répondent présents.
Or, lorsque vient le temps de collaborer avec eux pour moderniser leur loi professionnelle largement désuète, on ne peut malheureusement pas en dire autant des législateurs.
En effet, durant les deux dernières années, les chimistes et biochimistes se sont grandement adaptés et ont mis l’épaule à la roue à toutes les étapes de la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Des analyses de tests de dépistage en laboratoire, à l’analyse et à l’interprétation de données liées à la qualité de l’air, à la lutte active contre la désinformation qui a pullulé en contexte pandémique, en passant par la détection du virus de la COVID-19 dans les eaux usées pour prédire l’arrivée de nouvelles vagues de propagation, les chimistes et biochimistes se sont réellement imposés comme référence incontournable à tous les niveaux de la prévention.
La cerise sur le gâteau : ceux-ci peuvent même vacciner !
Les chimistes et biochimistes sont des experts qualifiés pour superviser la mise en place des mesures de prévention efficaces contre la COVID-19.
À l’inverse, c’est quand ils ne sont pas consultés dans l’application pratique des recommandations scientifiques que des fautes se produisent.