Il décide de remplacer sa vieille Sunfire par une voiture électrique usagée... et il ne le regrette pas!
TVA Nouvelles
On assiste à un changement de comportement chez les consommateurs qui se tournent de plus en plus vers l’électrique pour l’achat d’un véhicule d’occasion. C’est le cas d’Yves Parent, qui voulait tester cette nouvelle technologie avant de s’acheter un véhicule neuf.
M. Parent prenait son véhicule pour se rendre du point A au point B, comme il dit. Un mal nécessaire. Toutefois, lorsque sa Sunfire était en fin de vie, il a décidé d’expérimenter un modèle hybride avec l’achat d’une Prius.
«Le prix [12 000 $] se situait entre [ceux d’]une Yaris et une Matrix usagées. C’était acceptable et je comprenais les enjeux, raconte l’homme qui vient tout juste d’avoir 60 ans. Elle avait 96 000 kilomètres, mais je l’ai achetée en raison de la réputation de Toyota.
«Ce n’est pas tuable.»
Il était convaincu d’avoir fait un bon achat en raison de ses études en électronique et de son boulot dans le domaine électrique. Il a eu la piqûre, comme on dit, et il a embarqué sa conjointe dans sa douce folie.
Avec elle, le résident de Danville, en Estrie, a acheté plusieurs véhicules électriques usagés en l’espace de quelques années. Et ce n’est pas en raison d’un problème mécanique, mais bien pour acquérir une plus grande autonomie avec la batterie.
«Quand j’ai goûté à cela, je ne voulais plus mettre d’essence. J’adorais rouler sur le mode électrique, ajoute-t-il. Par la suite, je me suis procuré une Volt avec 100 000 km au compteur. S’il avait été à essence, je ne l’aurais jamais acheté avec ce kilométrage.»
«Toutefois, de changer de véhicule aussi souvent, ça finit par coûter cher.»
Depuis l’arrivée des véhicules électriques au Québec il y a une dizaine d’années, le marché des véhicules électriques usagés est en progression constante.