
Igloofest annulé à Montréal
Radio-Canada
Le festival Igloofest, qui devait se tenir du 13 janvier au 5 février au Vieux-Port de Montréal, n’aura finalement pas lieu, en raison des mesures sanitaires visant à freiner la propagation du variant Omicron. La venue d'Igloofest à Québec en mars est épargnée pour le moment, mais la situation pourrait évoluer.
En octobre dernier, lorsque le retour d’Igloofest en présentiel a été annoncé pour l’hiver 2022, le cofondateur et directeur général du festival, Nicolas Cournoyer, avouait que la décision était un coup de dés. Il misait alors sur un assouplissement des mesures sanitaires pour les événements à l'extérieur.
Trois mois plus tard, la flambée des cas de COVID-19 liés au variant Omicron a au contraire poussé les autorités du Québec à resserrer les mesures sanitaires et forcé l’équipe d’Igloofest à mettre une croix sur l’événement.
Avec les annonces du gouvernement du 30 décembre, l’imposition d’un couvre-feu et la limite de 250 personnes par événement, il devenait clair que ce n’était plus possible pour nous de produire l’événement, explique M. Cournoyer, joint par téléphone. Il affirme que les détenteurs et détentrices de billet auront le choix de se faire rembourser ou de garder leur billet pour une date ultérieure, le cas échéant.
On va voir quels artistes on peut reporter. Est-ce qu’on va les reporter à Piknic Électronik? Est-ce que ça va être reporté l’année prochaine à Igloofest? Comme la nouvelle est tombée dans le temps des Fêtes, il faut prendre le temps de parler avec toutes les agences d’artistes pour savoir c’est quoi le plan de match.
M. Cournoyer confirme aussi qu'il n'y aura pas de représentations virtuelles pour remplacer les soirées en personne. Pour ce qui est de la ville de Québec, qui attend sa première édition d’Igloofest les 16, 18 et 19 mars avec les têtes d’affiche Kaytranada, Zeds Dead et Above & Beyond, la décision sera prise plus tard.
C’est prématuré de statuer pour Québec, affirme Nicolas Cournoyer. En temps de pandémie, une journée, c’est une éternité, donc on ne sait pas encore où on va être rendu au mois de mars [...] On espère que la situation se sera résorbée.