Hydro-Québec et les Premières Nations: «il faut reconnaître ses erreurs», déclare Michael Sabia
TVA Nouvelles
Le PDG d'Hydro-Québec, Michael Sabia, a fait son mea culpa et reconnu les erreurs du passé de la société d’État lors d’une rencontre avec Ghislain Picard, le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador, ce lundi.
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«L’important, c’est de reconnaitre le passé», a-t-il avoué en entrevue, sur scène. «Il faut reconnaitre les erreurs que nous avons fait à Hydro-Québec.»
Un rapprochement entre les Premières Nations et Hydro-Québec, un signe porteur d’un nouveau partenariat entre les communautés et la société d'État.
La réaction initiale de Ghislain Picard, en entrevue à l’émission Le Bilan lundi soir, est généralement positive. «C’est une révolution dans la manière d’entretenir la relation entre l’ensemble des nations et des communautés et Hydro-Québec», a-t-il affirmé.
«Hydro-Québec insiste beaucoup sur la transparence mais aussi la franchise et c’est ce qu’on a entendu de la bouche de Michael Sabia aujourd’hui», a-t-il conclu.
Quelles sont les erreurs dont il parle?
Selon le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador, ce serait surtout la Convention de la Baie-James en 1975 suivi de la Paix des braves en 2002.