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Hydro a ce qu’il faut
TVA Nouvelles
Hydro-Québec n’aura pas à se lancer dans de nouveaux projets de barrages afin d’assurer les exportations de son électricité vers les États-Unis, notamment à New York.
« Hydro-Québec est en mesure de répondre aux besoins du Québec ainsi qu’aux contrats avec le Massachusetts et New York », a confirmé Lynn Saint-Laurent, porte-parole chez Hydro-Québec lors d’une entrevue avec Le Journal.
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Chaque année, Hydro produit 213 TWh et ses surplus atteignaient 32 TWh en 2019, ce qui représente le volume d’électricité disponible.
Les contrats signés avec le Massachusetts et maintenant avec New York vont accaparer environ les deux tiers de ces surplus.
À cela, il faut ajouter une hausse de la demande québécoise pour l’électricité avec une augmentation des serres intérieures, des centres de données et des véhicules électriques.
Hydro-Québec pourrait donc se retrouver à sec en 2027. Mais la société d’État peut compter sur le complexe de la Romaine qui sera complété l’an prochain. Les quatre centrales vont produire environ 8 TWh d’énergie.
Mais surtout, Hydro a relancé sa filière éolienne. Plusieurs fois, la patronne Sophie Brochu a souligné qu’il s’agissait d’une énergie au cœur du développement du Québec.
En février dernier, Hydro avait confirmé aller de l’avant avec le projet éolien Apuiat, mené conjointement avec les Innus.