
Huit oeuvres de Paul-Émile Borduas offertes par deux Britanno-Colombiens
Radio-Canada
Le Musée national des beaux-arts du Québec annonce que huit œuvres majeures de l'artiste québécois Paul-Émile Borduas valant au total près de 9 millions de dollars lui ont été offertes par deux mécènes et collectionneurs de la Colombie-Britannique : Michael Audain, un promoteur immobilier résidentiel, et son épouse, Yoshiko Karasawa.
La direction du Musée indique que ce geste remarquable s'inscrit dans la foulée de la promesse de don de 39 œuvres de l'artiste Jean-Paul Riopelle consenti au Musée par Michael Audain et Yoshiko Karasawa.
Ces dons seront accompagnés d'une somme de 10 millions de dollars pour la construction de l'Espace Riopelle, qui sera inauguré en 2025 à l'occasion des célébrations entourant le centenaire de naissance de l'artiste.
Les huit tableaux de Borduas, essentiellement des années 1950, représentent l'un des plus importants dons au Musée. Il souligne que le geste de Michael Audain et de Yoshiko Karasawa permet de rapatrier au Québec des oeuvres iconiques et de raviver la mémoire collective d'une époque déterminante pour le Québec.
Le public pourra admirer ces chefs-d'œuvre de Borduas dès le 24 février prochain. Ils seront au cœur d'une nouvelle exposition présentée au Musée intitulée Les Énergies latentes : Paul-Émile Borduas au présent. Le Musée national des beaux-arts du Québec est situé près du parc des Champs-de-Bataille, à Québec.
La collection nationale du Musée national des beaux-arts du Québec comptait, jusqu'à tout récemment, 21 œuvres de Paul-Émile Borduas. Dans ce contexte, le don de Michael Audain et de Yoshiko Karasawa permet d'enrichir la collection.
Par voie de communiqué, Michael Audain émet le souhait que le Québec puisse célébrer la mémoire et la contribution de Paul-Émile Borduas au patrimoine culturel québécois et canadien. Il explique que son épouse et lui apprécient depuis longtemps les œuvres tardives de Paul-Émile Borduas qu'ils considèrent comme un grand maître et un visionnaire.
Il ajoute que les œuvres leur manqueront, mais qu'ils sont enchantés de retourner une part importante du travail de Paul-Émile Borduas à son Québec natal.