
Hubert Proulx, le déjanté Pouliot de la série «Léo», rêve d’un premier rôle à la télé
TVA Nouvelles
Le sympathique comédien et chanteur Hubert Proulx connaît une carrière remarquable à la télé ainsi que sur les planches. Son rôle de Pierre Poirier dans lndéfendable lui a même valu une nomination aux Gémeaux, tout comme son personnage déjanté de Pouliot dans Léo.
Mais l’artiste de 45 ans rêve d’être un jour au sommet de l’affiche et de porter sur ses épaules une production télévisuelle.
«Je suis dans une montée, ça va bien mes affaires depuis quelques années, mais en même temps je n’ai jamais eu de rôle principal, moi, à la télé. J’aimerais ça avoir un premier rôle. Un policier, parce que c’est juste des [...] de séries policières asteure», a-t-il dit mardi soir à Mélanie Maynard lors de son passage à Sucré Salé.
Hubert a notamment parlé de sa mère qui trouve qu'il pourrait connaître encore plus de succès. Quand il a répondu aux questions de Gino Chouinard à Salut Bonjour, elle lui a dit: «Bon, ça va finir par débloquer!»
Son père, lui, aurait préféré qu’Hubert le suive dans la construction au lieu de devenir un artiste. Si aujourd'hui il apprécie son talent, les compliments «viennent toujours avec un coup de cochon», a-t-il révélé.
«Mon père m’appelle: “ouais, mon homme, je t’ai vu dans Indéfendable et c’était ton meilleur, pis tsé, je t’ai pas toujours aimé.” Je raccroche et je dis à mon fils: “on dirait que j’ai envie d’être ému et de pleurer, ou de l’envoyer chier”» (rires)
Son paternel lui a déjà dit qu’il aurait préféré avoir une fille à la place et il trouvait que sa femme avait donné naissance à un bébé particulièrement laid...
Hubert a aussi parlé de sa relation des trois dernières années avec la députée solidaire Ruba Ghazal – qu’il a d'abord contactée par texto, un brin éméché, pour l’inviter à une date, et la réponse est venue de l'équipe de l'élue –, ainsi que de son fils Viktor, 13 ans, avec qui il partagera la scène du spectacle On ne se lâche pas!, mis en scène par Anne Dorval.
Dans cette production qu’il a écrite, Hubert raconte l’histoire de son frère Steven, qu’il a souvent dû soutenir. Hubert ne cache d’ailleurs pas «avoir absolument le syndrome du sauveur».