
Hommages à la policière tuée en service à Louiseville
Radio-Canada
La mort de la policière Maureen Breau lundi soir à Louiseville continue de susciter de nombreuses réactions dans la région et partout dans la province. Des messages de condoléances et des gestes de solidarité affluent.
Maureen Breau, 42 ans, était mère de deux enfants. Une cellule de crise a été mise en place à l'école d'au moins l'un des deux enfants, à Trois-Rivières. La Sûreté du Québec (SQ) déploie aussi de l’aide psychologique pour les collègues et proches de la victime.
Le conjoint de la sergente est aussi policier dans la Sûreté du Québec. Il travaille à Trois-Rivières, alors que Maureen Breau était affectée au poste de la MRC de Maskinongé.
Elle venait d’obtenir un poste au sein d’une équipe d’enquête et avait prévu prendre un congé pour profiter de la vie, nous avait confié le président de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ).
Maureen Breau a été tuée par un individu lundi soir au centre-ville de Louiseville alors qu’elle et son coéquipier procédaient à l’arrestation de l’homme. Le suspect a par la suite été abattu par une deuxième équipe arrivée sur les lieux. Le Bureau des enquêtes indépendantes et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont responsables d’éclaircir les circonstances de ces événements tragiques.
Marc Beaudry connaissait la sergente Maureen Breau depuis longtemps. Il était son entraîneur d'arts martiaux et il est un ami de la famille.
Il affirme que Maureen Breau, de niveau ceinture noire, était déterminée et très assidue dans ses cours.
De nombreuses municipalités et organisations dans la région, mais aussi ailleurs dans la province, ont mis leur drapeau en berne en hommage à la policière qui a perdu la vie en service.
Un restaurateur de Trois-Rivières situé dans le secteur où habite la famille de Maureen Breau a décidé d'offrir son humble contribution. Nous avons décidé d’offrir un certificat-cadeau afin de l’alléger son quotidien. Un peu de réconfort dans ces temps sûrement très difficiles pour toute leur famille, indiquent les Rôtisseries Ti-Coq sur leur page Facebook.