Hausse des employés étrangers temporaires : de longues démarches pour un peu de répit
Radio-Canada
La hausse du nombre d’employés étrangers temporaires permis dans les entreprises de certains secteurs d’activités réjouit des entrepreneurs de l’Abitibi-Témiscamingue.
Depuis lundi, les entreprises des secteurs manufacturier, du commerce de détail, de l’hôtellerie et de la restauration peuvent engager 20 % d’employés étrangers temporaires, alors que le seuil était auparavant de 10 %.
Ce changement a des répercussions directes et immédiates sur plusieurs entreprises de l'Abitibi-Témiscamingue.
C’est le cas au sein du Groupe G5 de Rouyn-Noranda, qui possède notamment l’Hôtel Albert, le Deville Centre Hôtelier et le restaurant Pizzé.
Véronique Gabrysz, actionnaire du Groupe G5, affirme que l’entreprise a déjà amorcé les démarches afin de recevoir un plus grand nombre de travailleurs.
C’est une super bonne nouvelle parce qu’on avait atteint notre quota. Ça fait plusieurs années qu’on fait faire de l’immigration et qu’on fait venir des gens chez nous. On attendait cette nouvelle-là depuis un mois. Quand ça a été annoncé, j’ai commencé tout de suite à envoyer mes dossiers au gouvernement du Canada, c’est vraiment une super belle nouvelle, réitère-t-elle.
Le propriétaire de l’épicerie Provigo de Ville-Marie, Denis Nolet, abonde dans le même sens.
C’est une bonne nouvelle. J’ai recours à l’immigration et j’ai six personnes qui doivent entrer en 2022, dont deux ou trois dès ce mois-ci, après un an et demi de démarches. C’est très lourd. Avec la pandémie, ça a été plus long, mais c’est une bonne nouvelle pour les employeurs du Québec et tous ceux qui ont connu des pénuries comme moi, dit-il.
Au restaurant Pizzé de Rouyn-Noranda, cette nouvelle règle permettra de donner un certain répit aux employés, parfois surchargés lors des périodes plus achalandées.