
Hébergements de courte durée: Québec a raté la cible, selon un intervenant
TVA Nouvelles
Un an après avoir serré la vis à la location de courte durée de type Airbnb, le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) estime que Québec a raté la cible.
En entrevue à LCN, le porte-parole du RCLALQ, Cédric Dussault, est d’avis que l’intervention de Québec est insuffisante.
«Malheureusement, il n’y a à peu près pas d’effet, commente-t-il. Lorsqu’on regarde les chiffres et le nombre d’annonces au Québec depuis un an, il y en a plus que l’an dernier. Il y a plus de 33 000 annonces sur la plateforme Aibrnb, alors qu’il y a un an, on était à moins de 29 000 annonces. Il y a une nette augmentation, alors que, normalement, un resserrement des de la réglementation sur l’hébergement touristique temporaire permet d’assister à une baisse.»
Près 80 % des annonces sur Airbnb étaient illégales, il y a un an, souligne le porte-parole du RCLALQ. M. Dussault doute que la situation soit différence aujourd’hui avec la hausse des annonces.
«La réglementation est mal appliquée, soutient-il. C’est peut-être trop difficile pour les inspecteurs de Revenu Québec de vraiment agir. [...] C’est facile d’avoir un numéro d’enregistrement et de ne pas respecter la réglementation.»
Cédric Dussault a mentionné qu’il y a un nombre plus élevé d’annonces de location à long terme pour contourner la réglementation sur l’hébergement à court terme. Les vérifications des résidences principales, qui peuvent servir à l’hébergement, peuvent être problématiques.
«La vérification des résidences principales devrait être la responsabilité de Québec, a-t-il indiqué. [...] Il y a un problème d’accaparement du parc locatif avec les plateformes d’hébergement touristique.»
«On a un impact significatif sur le parc locatif, a-t-il ajouté. On a des taux d’inoccupation qui sont très bas dans certaines régions avec un manque de disponibilité.»
Voyez l'entrevue complète ci-dessus.