
Guerre Israël-Hamas: les appels à une trêve à Gaza se multiplient
TVA Nouvelles
La pression internationale s’est accentuée lundi pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus de dix mois.
• À lire aussi: Washington ordonne l'accélération du déploiement au Moyen-Orient d'un de ses porte-avions
• À lire aussi: Liban: trois morts dans des frappes israéliennes, le Hezbollah bombarde le nord d'Israël
La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé «qu’il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire» pour négocier un cessez-le-feu dans le territoire assiégé.
«Les combats doivent cesser tout de suite», ont affirmé les dirigeants de ces trois pays dans une déclaration commune, appelant également à la libération des otages emmenés dans le territoire palestinien le 7 octobre, jour de l’attaque du Hamas sur le sol israélien ayant déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Ces déclarations font suite à la demande dimanche du Hamas d’appliquer le plan en trois phases présenté fin mai par le président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu à Gaza, «plutôt que de mener plus de négociations ou d’amener de nouvelles propositions».
Il y a quelques jours, les pays médiateurs - Égypte, Qatar et États-Unis - avaient appelé à la reprise jeudi des discussions sur une trêve associée à la libération des otages. Israël a donné son accord mais le Hamas n’a pour sa part pas clairement dit s’il participerait.
Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan, présenté comme émanant d’Israël, prévoyant, dans un premier temps une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne, après l’attaque sur son sol qui a entraîné la mort de 1 198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.