Guerre en Ukraine: la vie impossible d’opposant
TVA Nouvelles
L’exil, la prison ou la mort. C’est généralement le sort réservé aux opposants du régime de Vladimir Poutine, qui n’a cessé de se durcir dans la dernière décennie et d’autant plus depuis la guerre en Ukraine. Certains experts s’attendent à voir une hausse des emprisonnements et des assassinats. «On assiste pratiquement au retour des goulags», va même jusqu’à comparer France-Isabelle Langlois d’Amnistie internationale Canada. Bienvenue au cœur de la répression russe, où la réalité dépasse souvent la fiction.
• À lire aussi: EN DIRECT | 24e journée de l’offensive russe en Ukraine
• À lire aussi: Des Ukrainiens âgés se réfugient dans le métro de KyÏv
• À lire aussi: «La prise de Kyïv est complètement perdue pour Vladimir Poutine»
Le principal visage de l’opposition en Russie, c’est le militant Alexeï Navalny. Sauf qu’il ne siège nulle part... sauf en prison.
Depuis les années 2000, les règles qui entourent l’enregistrement de partis politiques sont de plus en plus sévères, ce qui empêche toute véritable opposition de se présenter aux élections, explique Agnès Blais, une doctorante à l’Université Laval qui a elle-même habité plus de quatre ans en Russie.
Les Russes peuvent voter pour d’autres candidats que ceux de Vladimir Poutine, mais ce sont soit des partis «clones» ou qui ne défient pas le régime, dit Mme Blais. Ils ne servent donc qu’à donner une apparence de démocratie au système.