Grogne en Atlantique concernant l’accès à la dose de rappel
Radio-Canada
Incapables de prendre rendez-vous ou tout simplement inadmissibles : des résidents en Atlantique déplorent le manque d’accès à la dose de rappel alors que d’autres provinces canadiennes signalent des milliers de nouveaux cas de COVID-19 par jour.
Le gouvernement nous a dit à maintes reprises qu’il faut aller recevoir sa troisième dose, mais il est impossible de prendre rendez-vous, a expliqué Roger White, qui a essayé à plusieurs reprises de se réserver une dose de rappel sur le portail du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador.
Mardi en matinée, le résident de Saint-Jean a donc fait la queue avec 50 autres personnes devant une pharmacie qui offre le vaccin sans rendez-vous.
Vers la fin de la journée, lundi, il ne restait plus de vaccins à la pharmacie, et des résidents dont Kevin Hedges ont été refoulés à la porte.
Il ne restait que deux personnes devant moi au moment où la travailleuse, qui était très gentille, il faut le dire, est venue nous annoncer qu’il ne restait plus de vaccins, raconte Kevin Hedges, qui a tenté sa chance encore une fois mardi matin.
À Terre-Neuve-et-Labrador, toute personne âgée de 18 ans et plus est admissible à la dose de rappel seulement 22 semaines après leur deuxième vaccin. Environ 265 000 personnes, soit la moitié des habitants de la province, pourront recevoir la dose de rappel d’ici la fin du mois. Jusqu’à présent, seulement 28 184 personnes sont triplement vaccinées.
Le gouvernement promet d’augmenter la capacité d’accueil des cliniques de vaccination, mais pour le moment, les pharmaciennes comme Janice Audeau racontent que le téléphone ne cesse de sonner et on est incapable de répondre à tous les appels.
Le message qu’on répète depuis plusieurs jours maintenant est le suivant : soyez patients, explique la présidente de l’Association des pharmaciens de Terre-Neuve-et-Labrador, en rappelant que les pharmacies de Terre-Neuve-et-Labrador ont eu environ 20 000 vaccins supplémentaires samedi.
À l’Île-du-Prince-Édouard, où les personnes âgées de 18 ans et plus peuvent recevoir la dose de rappel six mois après leur deuxième vaccin, les résidents font face aux mêmes problèmes.