
Grief de principe contre l’Alberta qui refuse de faire du 30 septembre un jour férié
Radio-Canada
Le Syndicat des employés provinciaux de l'Alberta (AUPE) a déposé un grief de principe contre le gouvernement albertain parce qu'il refuse de reconnaître la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation comme jour férié dans la province.
Avec plus de 95 000 membres, l'AUPE est le plus important syndicat de la province. Ces membres travaillent pour le gouvernement provincial, en santé, en éducations, avec les comités et agences, pour les municipalités et avec des compagnies privées.
En août, l'Alberta a signalé qu'elle laissait à la discrétion des employeurs réglementés de la province le choix d’accorder ce congé à leurs employés ou non.
Si le gouvernement avait l'intention de donner l'importante responsabilité aux employeurs [de reconnaître ou non la journée], il aurait dû montrer l'exemple en honorant lui-même la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, a déclaré par voie de communiqué la vice-présidente du syndicat, Bobby-Joe Borodey.
Travailler à la réconciliation avec les peuples autochtones passe nécessairement par une reconnaissance de cette journée, estime-t-elle aussi.
L'AUPESyndicat des employés provinciaux de l'Alberta a déjà mis en lumière que plusieurs des conventions collectives des employés de la fonction publique provinciale comprennent la reconnaissance des jours fériés, même ceux déclarés par le gouvernement fédéral.
En mai, Ottawa a adopté en mai un projet de loi afin de créer la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada.