Greater Toronto Hockey League: s’expatrier du Québec à l’âge de 14 ans
Le Journal de Montréal
Déménager la famille dans une autre province pour donner à fiston une plus grande chance d’accéder à son rêve de jouer dans la LNH est une idée saugrenue pour plusieurs personnes. Et si c’était pour augmenter ses chances d’obtenir une meilleure éducation, serait-ce plus noble?
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C’est l’objectif que recherchait Alexis Gravel lorsque sa mère et lui ont quitté les Bois-Francs pour aller s’établir en banlieue de Toronto.
«J’avais 14 ans quand on est déménagé. Je voulais m’ouvrir des portes. Je souhaitais aller étudier dans une université américaine, a raconté Gravel, qui a porté les couleurs des Senators de Mississauga pendant deux saisons. Quand tu es un francophone du Québec, c’est difficile de se faire remarquer par des équipes de la NCAA. Quand tu ne dis pas un mot en anglais, ce n’est pas évident.»
Comme l’œuf et la poule, il est difficile de savoir ce qui s’est produit en premier : l’offre pour l’emploi de maman ou la recommandation de l’agent du garçon qui lui conseillait de s’expatrier?
«Si ma mère n’avait pas été en mesure de se trouver du travail, je n’y serais pas allé. Il fallait que ça fonctionne pour les deux. Dans le cas contraire, il aurait fallu que mes parents donnent mes droits de garde à quelqu’un et ça ne faisait pas triper ma mère», a-t-il indiqué.
Coup de foudre imprévu