GRC ou nouvelle police municipale? Moncton évalue ses options
Radio-Canada
Le conseil municipal de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a voté à l’unanimité, lundi, pour commander une étude sur la possibilité de mettre en place un autre corps policier ou de continuer à utiliser les services de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
La motion des conseillers municipaux Daniel Bourgeois et Paul Richard note les augmentations de salaire des membres de la GRCGendarmerie royale du Canada, entraînées par leur nouvelle convention collective, et les discussions sur l’avenir des services de la GRCGendarmerie royale du Canada dans les municipalités au pays.
En s’adressant à ses homologues avant de passer au vote, Daniel Bourgeois a expliqué qu’il s’agit de déterminer quel modèle de services policiers convient le mieux à la Ville de Moncton.
La motion demande l’embauche d’un expert indépendant l’année prochaine afin de mettre à jour une étude précédente publiée en 2010.
Cette étude portait sur la possibilité de créer un service policier municipal ou de n’employer la GRCGendarmerie royale du Canada que pour la ville de Moncton ou de conserver le détachement Codiac actuel de la GRCGendarmerie royale du Canada qui dessert aussi les villes de Dieppe et de Riverview. L’étude recommandait d’ailleurs le statu quo.
Le débat sur les services policiers a souvent refait surface depuis que le gouvernement provincial a forcé la municipalité à remplacer son ancien service policier par la GRCGendarmerie royale du Canada à la fin des années 1990.
La mairesse de Moncton, Dawn Arnold, affirme que la première étape sera de déterminer le cadre de la nouvelle étude. Elle ajoute qu’il faut probablement voir ce qui conviendrait le mieux aux trois municipalités en matière de service policier tout en tenant compte du financement disponible. Elle dit avoir hâte que ce processus commence.