
Grève et lock-out des trains: quelles conséquences pour l’industrie du camionnage?
TVA Nouvelles
La grève et le lock-out qui planent dans l’industrie ferroviaire obligent les camionneurs à revoir leurs plans et à devoir se préparer à une possible gestion de crise pour s’assurer que le maximum de marchandises puisse continuer d’arriver à bon port.
Le syndicat qui représente des employés du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) a déposé un préavis de grève de 72 heures auprès de la compagnie ferroviaire qui sera appliqué jeudi à minuit si aucune entente n’est trouvée dans la négociation des conventions collectives.
De son côté, le Canadien National (CN) a décidé de mettre ses employés en lock-out au même moment.
Marc Cadieux, président de l’Association du camionnage du Québec, a assuré qu’une cellule de crise est en place depuis quelques jours. Il est notamment en contact depuis la semaine dernière avec le cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
«Il y a déjà [des pressions] en ce moment parce qu’il y a beaucoup de mesures préventives qui sont mises en place», a-t-il expliqué en entrevue à LCN, lundi.
«On tentera de voir quelles sont les ressources maximales qu’on peut offrir à d’éventuels clients pour faire certains mouvements, mais tout ça dépendra de si cela se règle ou pas et de l’ampleur de la demande de mouvement de transport», a-t-il précisé.
Les trains transportent de nombreux produits, que ce soit du pétrole, du minerai ou encore des marchandises périssables comme de la nourriture.
«C’est sûr que la chaîne en ce moment est déjà impactée», a souligné M. Cadieux, qui n’écarte pas la possibilité d’un ajustement sur les prix de transport en raison de cette possible grève.