
Grève et lock-out dans le secteur ferroviaire: le conflit pourrait entraîner des mises à pied dans les PME du Québec
Le Journal de Montréal
Le conflit de travail qui se profile dans le milieu du transport ferroviaire pourrait entraîner des mises à pied temporaires dans les PME du Québec, préviennent des acteurs du secteur manufacturier.
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«Ce n’est pas la première fois dans notre histoire qu’on voit une situation comme ça, et historiquement on a réussi à s’en sortir, mais là, ça semble plus sérieux, alors on surveille ça de très proche», explique Jean-Denis Toupin, le directeur général de Constructions Proco.
Plus de 9000 travailleurs des deux principales compagnies ferroviaires canadiennes, le CN et le CPKC, pourraient être en grève ou en lock-out à partir de jeudi, ce qui perturberait directement les activités de Proco, qui se spécialise dans la fabrication de poutre pour des ponts en acier.
«Notre matière première, ce sont des plaques d’acier qu’on fait venir par train du Canada et des États-Unis. En cas de perturbations, ça a des impacts sur notre capacité de production et délais de livraison et sur les coûts», souligne M. Toupin.
Le fabricant sera en mesure de s’en tirer si la grève ne dure que quelques jours, précise-t-il aussitôt, mais un conflit plus long serait «problématique» et pourrait même mener à des mises à pied temporaire.