
Grève et lock-out : Des parents néo-brunswickois rejettent l’école à la maison
Radio-Canada
Des parents au Nouveau-Brunswick ont exprimé dimanche leur intention de soutenir les travailleurs du milieu de l'éducation mis en lock-out par le gouvernement provincial, en faisant en sorte que leurs enfants ne participent pas aux cours virtuels.
Des travailleurs représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFPSyndicat canadien de la fonction publique) ont déclenché une grève, vendredi dernier. Le même jour, le ministre de l'Éducation, Dominic Cardy, avait annoncé que l'école allait se faire à la maison jusqu'à la fin du conflit de travail.
Dimanche, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en lock-out plus de 3000 travailleurs du système d'éducation, dont des assistants en éducation, des concierges d'école et des chauffeurs d'autobus scolaire.
Selon les consignes de la province, Geneviève Roy devrait donner les cours à son fils autiste de 6 ans. Par manque d’expertise et par solidarité avec les aides-enseignants et les travailleurs en grève, elle ne le fera pas.
L'enseignement à distance n'est pas une mesure faite pour un lock-out, soutient-elle.
Le gouvernement essaie de se servir de ça pour dire: "ben, vous êtes déjà préparés, vous avez déjà le matériel". Mais ça, c’est en cas d’une pandémie où le monde peut mourir. Ce n’est pas mis en place pour nuire aux travailleurs et au peuple du Nouveau-Brunswick, tonne Mme Roy.
Selon Geneviève Roy, le gouvernement n’est pas en droit d’obliger l’école à la maison.