Grève des enseignants au Nouveau-Brunswick : « à ce moment-ci, on n’est pas rendus là »
Radio-Canada
Les enseignants n’excluent pas le recours à la grève, mais d’autres moyens de pression sont envisagés avant d'en arriver à cette éventualité.
Pendant que les enseignants poursuivent leurs manifestations un peu partout dans la province, le syndicat espère encore que la conciliation permette d’éviter un conflit de travail. La coprésidente de la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick, Nathalie Brideau, affirme que pour le moment la grève n’est pas envisagée.
Tout dépend de comment va aller la période qui va commencer bientôt, qui est le comité de conciliation. On a toujours espoir qu’à la fin de cette conciliation-là, on aura une entente, dit-elle.
Le syndicat dit que la Commission du travail et de l'emploi a accordé le comité de conciliation, et que les détails sur sa tenue seront annoncés ultérieurement.
Pour sa part, le ministre de l’Éducation, Bill Hogan, répète qu’il souhaite une entente négociée. Le ministre n’est pas lui-même directement impliqué dans le processus de négociation.
Je crois comprendre que les parties restent prêtes à revenir à la table si elles pensent qu'elles peuvent faire bouger les choses sur les questions en suspens, dit le ministre Hogan.
Si jamais les discussions au comité de conciliation ne donnaient pas les résultats escomptés par les deux parties, le syndicat précise qu’il pourrait adopter une série de moyens de pression avant d’en arriver à une grève. Du côté échéancier, ça dépend combien de temps ça va durer ce comité-là, précise Nathalie Brideau.
« On a plusieurs cartes dans nos manches avant de se rendre à la grève. »
Le syndicat ne précise pas, toutefois, quels moyens de pression pourraient être adoptés. Il pourrait s’agir, par exemple, d’une grève du zèle, comme cela s’est fait au début des années 2000.