
Grève dans les CPE : LeBel défend son offre, les éducatrices de la CSQ manifestent
Radio-Canada
La présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, défend son offre aux éducatrices dans les CPE, alors que la grève tournante s'est poursuivie une deuxième journée pour les intervenantes en petite enfance de la CSQ.
Les travailleuses des CPECentre de la petite enfance qui sont membres d'un syndicat de la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQCentrale des syndicats du Québec, manifestaient encore mercredi, à Lévis et à Rouyn-Noranda, comme la veille dans d'autres villes.
Il s'agit de la deuxième journée d'une grève tournante qui ne touche que certaines régions à la fois. Le mandat de grève qui a été adopté par les membres en compte six.
Jeudi et vendredi, ce seront les syndiquées de la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSNConfédération des syndicats nationaux, qui débraieront à leur tour. Dans leur cas, il s'agira d'une deuxième et d'une troisième journée de grève. Et il ne s'agit pas d'une grève tournante pour elles.
À l'heure actuelle, une éducatrice qualifiée en CPECentre de la petite enfance gagne 19 $ l'heure au premier échelon et jusqu'à 25,18 $ l'heure au dixième et dernier échelon.
La ministre LeBel affirme que l'offre gouvernementale porterait la rémunération à 21,38 $ l'heure au premier échelon et à 28,31 $ l'heure au dixième et dernier échelon.
Et comme il manque d'éducatrices, un allongement de la semaine de travail est aussi proposé par le gouvernement du Québec, soit une semaine de 40 heures.