Gouvernement minoritaire libéral : le Bloc québécois s’estime incontournable
Radio-Canada
Maintenant que le scénario d'une entente formelle entre le gouvernement libéral minoritaire et l'opposition néo-démocrate est écarté, le Bloc québécois prévient qu'il est incontournable pour la suite des choses.
Selon le chef bloquiste Yves-François Blanchet, tout enjeu qui touche le Québec devra forcément passer par lui et non pas par Jagmeet Singh.
M. Blanchet prédit même que chaque fois que Justin Trudeau tendrait la main vers le Nouveau Parti démocratique (NPD) plutôt que vers le Bloc, on pourra présumer que l'initiative gouvernementale en jeu ne sera pas bonne pour le Québec.
Le chef bloquiste a partagé ces réflexions lors d'un point de presse à Ottawa mercredi matin, en marge de la réunion de son caucus.
Il y a répété l'intention des 32 députés bloquistes d'être présents en personne aux Communes à partir du 22 novembre.
M. Blanchet et les siens s'opposent au retour de la forme hybride instaurée au plus fort de la pandémie de COVID-19 et qui permettait aux élus de participer de loin et via écrans aux travaux parlementaires.
Pour rétablir cette forme dès le premier jour, il faudrait une motion unanime de tous les partis. Sinon, il y aura motion, débat et vote; un exercice qui prendra quelques jours.
Le leader parlementaire bloquiste Alain Therrien ne semblait pas prêt, mercredi, à permettre une unanimité, ne serait-ce que pour la journée du 22, alors que les élus se choisiront un président de la Chambre.
S'il reste campé sur sa position, un certain nombre de députés conservateurs non vaccinés, et donc interdits d'accès aux immeubles parlementaires, ne pourront pas participer à l'élection du président de la Chambre des communes.