Gorton contrôle tout Gorton contrôle tout
TVA Nouvelles
Gérer une équipe de la LNH, ce n’est pas un «one-man show», c’est un travail collectif.
La communication est cruciale. Avant qu’un directeur général prenne une décision, comme soumettre Rem Pitlick au ballottage, il consulte son monde. De ce que je comprends, celui qui a le dernier mot à Montréal, c’est Jeff Gorton. On en entend peu parler, mais je suis convaincu que tout passe par lui en raison de son expérience. Ça fait longtemps qu’il roule sa bosse dans le management.
Sans dire qu’il «run le show» tout seul, Gorton est l’acteur principal du département hockey des Canadiens à titre de vice-président aux opérations. Après tout, c’est une très bonne tête de hockey, en plus d’avoir été l’architecte de la reconstruction des Rangers.
Dans le cas de Pitlick, un dossier qui a fait beaucoup réagir, il s’est sûrement d’abord informé auprès de ses recruteurs professionnels. Il a aussi fait ses devoirs en tâtant l’intérêt des autres équipes à travers la ligue. C’est son rôle d’avoir une bonne idée de la valeur de ses joueurs. Il y a toujours un risque de placer un joueur au ballottage, mais ce sont plus souvent qu’autrement des risques calculés. Le fait qu’il reste une autre année de contrat à Pitlick a probablement rebuté toutes les équipes. Le CH se doutait qu’il n’allait pas trouver preneur.
Quand on demande l’opinion de son personnel, ça ne veut pas dire que tout le monde est d’accord, mais quelqu’un doit trancher. Mon «feeling» me dit que c’est Gorton qui joue ce rôle avec les Canadiens. Il a d’ailleurs été engagé pour ça.
On se doutait bien dans les dernières semaines que quelque chose ne tournait pas rond chez les Rangers de New York. Mais voilà que la cascade d’événements qui a plongé l’organisation dans une véritable crise est documentée par le journaliste Vincent Z. Mercogliano du Rockland/Westchester Journal News dans un article coup de poing.