
Glencore souhaite augmenter ses activités au Canada
Radio-Canada
Trois cadres de Glencore ont été convoqués à une séance publique du Comité permanent de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes, qui s’est tenue lundi après-midi à Ottawa.
Alexis Segal, directeur des relations gouvernementales et des communications chez Glencore, a assuré que les différentes installations de cette multinationale au Canada ont la capacité de recycler davantage.
Glencore, qui accueille favorablement la stratégie fédérale sur les minéraux critiques, demande toutefois des allègements fédéraux, de la prévisibilité et de la certitude en ce qui a trait à la façon dont le Canada importe des produits recyclables.
Nous suggérons au Comité de faciliter l’exemption des importations [d’appareils] électroniques en provenance des États-Unis afin de soutenir l’économie circulaire au Canada et aux États-Unis, a fait valoir M. Segal en guise d’exemple.
Alexis Segal était accompagné d’autres membres de la multinationale, soit Peter Fuchs, vice-président des affaires corporatives nickel, et Marie-Élise Viger, directrice environnement pour les opérations cuivre en Amérique du Nord et aux Philippines.
Mme Viger a rappelé que la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda, propriété de Glencore, est le plus gros recycleur d’appareils électroniques en Amérique du Nord. Elle a mentionné, sans évoquer la nouvelle autorisation ministérielle de la Fonderie Horne, que Glencore prévoit injecter plus de 500 millions de dollars pour moderniser l'usine.
Outre les cadres de Glencore, des représentants de l’Association de l'aluminium du Canada et de l’Association canadienne de l'industrie de la chimie ont eux aussi participé à la séance du Comité de l’industrie et de la technologie.
Cette séance a abordé les mesures que le gouvernement fédéral peut mettre en œuvre pour développer en sol canadien le recyclage des appareils électroniques, des métaux et des plastiques.
Le député bloquiste d'Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, qui siège à ce comité, a profité de la présence d’Alexis Segal et de Marie-Élise Viger pour les interroger au sujet de l’image de la Fonderie Horne et de l’autorisation ministérielle accordée à cette entreprise par Québec.