Glen Murray veut reprendre l’Hôtel de Ville de Winnipeg, 20 ans après l’avoir quitté
Radio-Canada
Maire de Winnipeg de 1998 à 2004, Glen Murray a annoncé, mercredi, qu’il se lance dans la course pour succéder à l’actuel maire de la capitale manitobaine, Brian Bowman.
M. Murray a signé ses documents pour s'inscrire à la course, en début d'après-midi, avant de s'adresser aux médias.
J'adore cette ville. Nous allons faire des choses rapidement, lance-t-il.
M. Murray souhaite s'attaquer à la crise climatique et aux problèmes d'infrastructures.
Nous avons une crise écologique mondiale, une crise financière dans notre ville, une crise d'infrastructure dans nos routes, c'est épouvantable, dit-il en français.
Nous avons découvert les voitures électriques, qui veut rouler avec une voiture à essence en ce moment ! On doit avoir un meilleur système de transport en commun. Je veux une ville verte, qui utilise moins d'énergie, une ville qui utilise mieux ses terrains. On veut une ville plus belle, des logements et un système de transports en commun abordables, ajoute-t-il en anglais, indiquant que des villes de plus petites tailles que Winnipeg ont des plans pour un train léger, citant entre autres Hamilton.
Glen Murray avait démissionné de la mairie en 2004 pour se lancer en politique fédérale, sans succès. Il a ensuite été député provincial en Ontario où il a occupé divers postes de ministre dans le cabinet de premiers ministres libéraux.
Plus récemment, il s'est porté candidat à la chefferie du Parti vert du Canada, où il est arrivé en quatrième place.
Né au Québec, Glen Murray a été le premier maire ouvertement gai d’une grande ville canadienne. Bilingue, il était reconnu pour son appui au développement de la francophonie. Il a également contribué à la première politique sur les Autochtones de Winnipeg.