Glaucome : des traitements toujours plus innovants au CHU de Québec
Radio-Canada
Le glaucome, cette maladie qui peut entraîner la perte de la vue, se traite de mieux en mieux. La recherche a permis ces dernières années de mettre au point des interventions chirurgicales moins lourdes et plus précises. Certaines sont proposées au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec.
Kahook, iStent, Preserflo sont les noms de ces opérations dites minimalement invasives qu’un patient peut subir au Centre hospitalier universitaireCHU de Québec.
Pour la première, le chirurgien se sert d’un petit couteau à double lame; pour la deuxième, l’utilisation d’un drain minuscule inséré dans l'œil aide à faire baisser la pression oculaire; pour la troisième, l’implant posé est invisible à l'œil nu.
C’est vraiment de la microchirurgie dans tous les cas, révèle la Dre Catherine Baril, ophtalmologiste spécialiste en glaucome chirurgical au Centre hospitalier universitaireCHU de Québec.
Les Preserflo sont pratiquées à l’hôpital du Saint-Sacrement depuis fin 2021. Une quinzaine seulement ont eu lieu jusqu’à présent. Denise Barbeau est l’une des premières à avoir bénéficié de cette technologie, en janvier, et elle en garde un bon souvenir.
On ne sent rien. Quelques fois, la Dre Baril me disait ça peut faire mal. Ça ne faisait pas mal. Je n’ai vraiment eu aucune douleur pendant l’opération. Après l’opération, non plus.
Quand elle a su en quoi consistait l’intervention, elle avoue avoir été impressionnée.
Mais je me disais que c’était mieux que de ne pas voir. Je ne voulais pas perdre ma vue, j’en ai besoin, assure cette grand-mère calme et manuelle qui dans ses temps libres aime cuisiner et faire des créations en vitrail.
Sur Nicole Leclerc, la Dre Baril a pratiqué une Kahook. Compte tenu de son glaucome, c’était la plus appropriée. Cette seconde patiente est tout aussi satisfaite.