
Geoff Molson: «Je ne peux pas mentir, j’étais nerveux»
Le Journal de Montréal
Geoff Molson ne cache pas qu’il avait les nerfs à fleur de peau, alors qu’il regardait ses joueurs lutter avec l’énergie du désespoir pour confirmer leur participation aux séries mercredi soir.
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«Je ne peux pas mentir, j’étais nerveux, confesse-t-il.
«Avec 10 minutes à jouer en deuxième période, on était à égalité 1 à 1 avec les Hurricanes. Le niveau de stress était très élevé. On pouvait le sentir aussi chez les spectateurs.
«On a mieux respiré quand on a marqué deux buts dans les derniers instants de la deuxième période. Mais les Hurricanes sont revenus en réduisant notre avance à un but tard en troisième. Je me suis dit: Ah!
«Mais on a réussi, on l’a fait, on est en séries. Les gars ont livré toute une performance en deuxième moitié de saison. Je suis très fier de l’équipe.»
Retour sur une saison fertile en émotions avec le propriétaire et chef de la direction du Groupe CH, Geoff Molson.
Q – Vous aviez fait montre d’un optimisme prudent au tournoi de golf lançant la saison, en septembre dernier. Êtes-vous surpris que votre équipe ait réussi ce qu’on peut appeler ce tour de force?
R – «J’avais été très honnête au tournoi de golf. Je croyais... – en fait, nous collectivement, à la direction – on croyait que l’équipe avait le potentiel d’être dans le mix en vue des séries. Est-ce que je suis surpris? Non. Est-ce qu’on a dépassé les attentes de nos partisans et de beaucoup de monde? Probablement.

Les deux ont grandi dans les mêmes rues de Montréal-Nord, ils ont fait leurs débuts à la même école et ils ont réalisé le rêve de la NBA. Voilà que la présence de Luguentz Dort et de Bennedict Mathurin en finale du plus prestigieux circuit de basketball au monde propulse le rêve à un autre niveau et fait saliver le petit monde du basket québécois.

C’est la 11e fois de l’histoire, la troisième depuis que le format des séries à 16 équipes a été instauré, que les mêmes adversaires s’affrontent deux fois de suite en finale de la Coupe Stanley. À chacune des deux dernières occasions (les Oilers, en 1984, et les Penguins, en 2009), la formation vaincue à la première instance est parvenue à prendre sa revanche. Les chances que les actuels Oilers parviennent à répéter cet exploit sont fortes. Mais les Panthers en ont vu d’autres, eux qui disputeront une troisième finale d’affilée. Voici donc les forces en présence.