![Geneviève Bigué lauréate du Prix des libraires
Geneviève Bigué lauréate du Prix des libraires](https://images.radio-canada.ca/v1/ici-info/16x9/genevieve-bigue-bandes-dessinees-arts-amos.jpg)
Geneviève Bigué lauréate du Prix des libraires Geneviève Bigué lauréate du Prix des libraires
Radio-Canada
Ce prix s'ajoute à celui reçu plus tôt cette année dans la catégorie jeunesse pour ses illustrations de la bande dessinée Quincaillerie Miville, d'Alexandre Fournier-Côté. Il s'agit d'une troisième distinction pour Parfois les lacs brûlent.
C'est tellement d'émotions en même temps, témoigne Geneviève Bigué. J'étais très émue, très heureuse. Pour un premier livre, je n'en reviens pas d'être montée sur cette scène-là.
Parfois les lacs brûlent est une bande dessinée destinée aux adolescents avec des éléments fantastiques. Ça raconte l'histoire de quatre ados. Pendant la nuit, dans leur village, il y a un lac qui prend feu. Il y a une légende locale qui dit que si on va plonger un objet dans le lac, il va se transformer en or. Donc, les quatre jeunes décident d'aller voir si la légende est vraie ou pas, raconte Geneviève Bigué.
Même si les noms de lieux sont fictifs, le récit est fortement inspiré de l'Abitibi-Témiscamingue. C'est extrêmement inspiré de l'Abitibi, tout le paysage, ça se passe beaucoup dans la forêt, donc c'est vraiment la forêt abitibienne. J'ai fait une tournée en 2020, quand je l'ai écrit, des villages entourant Amos. Il y a carrément des bâtiments qui se retrouvent dans la bande dessinée. C'est inspiré à 97 % de l'Abitibi, souligne l'artiste.
Pour Geneviève Bigué, ce prix confirme qu'elle peut maintenant se qualifier de bédéiste, un rêve qui lui semblait inatteignable il n'y a pas si longtemps. Qui est bédéiste parmi les gens que je connais? On dit souvent que la vie d'artiste, c'est précaire. Être bédéiste, on s'imaginait quelqu'un qui travaillait seul dans son sous-sol. Pour moi, ce n'était pas quelque chose qui pouvait devenir une carrière, donc de prononcer ces mots-là hier soir, c'était irréel, confie-t-elle.
Quelques projets de livres sont déjà en chantier pour l'Amossoise qui vit maintenant à Montréal.
- Un texte de Marie-Hélène Paquin