Garderies : Ma place au travail interpellera d’autres ministres
Radio-Canada
Les représentantes du mouvement Ma place au travail, qui milite pour aider les parents sans garderie au Québec, ont rencontré le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, mardi soir.
Selon la fondatrice du mouvement, Myriam Lapointe-Gagnon, les échanges ont duré près de 1 h 30. Le ministre Lacombe a offert une bonne écoute, dit-elle, mais n'a rien proposé de concret pour aider les familles aux prises avec des problèmes de garderie.
On aurait aimé ça à ce qu'il ait des idées, des scénarios, des options. On sait qu'il y a un budget qui s'en vient, Ce sont des demandes qu'on avait depuis longtemps, dit-elle.
Le ministre Lacombe se serait toutefois engagé à interpeller son collègue au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, dans ce dossier.
De son côté, l'organisme Ma place au travail compte lui aussi faire des représentations formelles auprès d'autres ministres du cabinet Legault pour faire valoir son point de vue. En plus de M. Boulet, le ministre de la Santé, Christian Dubé, la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, et le ministre des Finances, Éric Girard, seront interpellés.
Mme Lapointe-Gagnon explique que tous ces ministères sont touchés lorsque des femmes, dont des infirmières, doivent mettre de côté leur emploi pour s'occuper de leur enfant, faute de place en garderie.
Ça peut coûter très cher de réintégrer les femmes en emploi et ça ne veut pas dire que ces femmes-là vont retourner sur le marché du travail. Ce sont des reculs pour la condition de la femme, mais c'est pas bon non plus parce qu'on est en pénurie de main-d'œuvre, dit-elle.
« Il faut que tout le monde comprenne que ça ne touche pas juste la famille. »