![Garderie sous gestion douteuse: le ministre exige un examen du processus d’enquête](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/65791712_16838641f0a6a3-c24d-47bc-af9e-8c4a44781974_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=76&y=311&w=1597&h=898&width=1200)
Garderie sous gestion douteuse: le ministre exige un examen du processus d’enquête
TVA Nouvelles
Indigné par nos révélations selon lesquelles deux fraudeurs allégués se trouvent à la tête d’une garderie depuis une décennie, le ministre de la Famille a réclamé hier un examen approfondi du processus d’enquête.
• À lire aussi: Québec tolère la garderie de deux fraudeurs allégués
Depuis son ouverture en 2012, la garderie privée Aux coins des ami(e)s et ses dirigeants sont entre autres dans la mire du ministère de la Famille et des Aînés (MFA), de Revenu Québec, des banques et, plus récemment, de la police, qui enquête actuellement sur des cas de fraude alléguée.
Or, Québec a attendu au 10 février pour transmettre à la garderie de Montréal un avis préalable à la révocation de son permis. Cette action a été posée 48 heures après que notre Bureau d’enquête eut questionné le ministère.
Estimant que « ce cas-là a pris beaucoup de temps à se résoudre », le ministre Mathieu Lacombe a demandé à sa sous-ministre de « s’asseoir avec la direction des enquêtes et d’évaluer le processus pour s’assurer qu’il n’y ait pas de cas qui traînent indûment ».
« S’il y a des cas qui sont longs à se régler, il y a peut-être de très bonnes raisons. Mais il faut s’assurer qu’il n’y a aucun cas qui sera échappé et qu’il n’y a aucun cas qui traîne sur une tablette », a-t-il réagi en entrevue.
Dans le cas de la garderie Aux coins des ami(e)s, il assure que son ministère a « fait son travail ». La multiplication des organismes impliqués dans ce dossier « complexe » – dont le Directeur des poursuites criminelles et pénales, l’Office de la protection du consommateur et Revenu Québec – justifie en partie les délais, dit-il.
« Est-ce que ça a été trop long ? J’ai envie de vous dire que oui. On souhaite toujours que ce soit plus rapide dans des cas comme ça qui peuvent venir miner la confiance des parents », expose-t-il.
« Par contre, il fallait aussi prendre le temps de bien faire les choses, nuance le ministre. Si on veut toujours aller trop vite, on va sanctionner des individus qui ne le méritent pas. »