Gagnants du 6/49: ce couple de Québec remporte 50 M$... et termine sa journée de travail
TVA Nouvelles
Un couple de Québec ne s’est pas laissé impressionner par le gros lot de 50 millions de dollars remporté avec leur billet de 6/49, les deux ont terminé leur journée de travail et comptent bien «ne rien changer» à leur vie.
Mohamed Karim Mamlouk et Insaf Bach Werdiane ont remporté cette somme au tirage de la Boule d’or du 28 août dernier avec un billet acheté dans un dépanneur Sprint du boulevard de la Chaudière, à Cap-Rouge.
Conseiller en TI pour Revenu Québec, c’est M. Mamlouk qui a découvert qu’ils détenaient la combinaison gagnante alors qu’il démarrait son ordinateur pour travailler.
«J’ai réagi pendant peut-être 30 minutes, mon ordinateur s’est connecté et j’ai repris mon travail. J’ai appelé des collègues, j’ai résolu quelques problèmes comme si de rien n’était», raconte calmement M. Mamlouk qui a rapidement appelé sa femme pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Elle aussi n’a pas voulu déroger à sa journée de travail et a quasiment raccroché au nez de son mari, car elle était en présence de clients.
Le couple a également deux jumeaux de 18 ans qui n’étaient toujours pas au courant du gain lors de l’annonce aux médias.
«On a eu peur de les déboussoler», résume le père de famille qui souligne que ses enfants en sont à leur première année d’étude au cégep et que «leur vie est centrée sur la scolarité des enfants».
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...