G20: un accord sur le climat pas assez ambitieux, selon Trudeau
TVA Nouvelles
Le premier ministre Justin Trudeau a reconnu qu’il aurait voulu un «langage plus ferme et plus ambitieux» pour la lutte contre les changements climatiques dans l’accord signé au terme du sommet du G20 à Rome, en Italie.
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«Le Canada aurait voulu un langage plus ferme et plus ambitieux dans la lutte contre les changements climatiques, avec d’autres pays qui le voulaient aussi», a indiqué le premier ministre canadien lors d’un point de presse, dimanche.
«Nous devons en faire plus et nous sommes là pour pousser cet enjeu-là [lundi] et dans les jours à venir à la COP26», a-t-il poursuivi.
Justin Trudeau a toutefois avancé que des «progrès significatifs» avaient été faits pour reconnaître l’importance de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5 degré Celsius.
«J’aurais aimé un engagement plus ferme pour faire comme le Canada et se commettre à [un objectif] net zéro d’ici 2050. Nous aurions aimé que plus de pays s’engagent à éliminer les centrales de charbon dans les années à venir, comme le Canada a fait», a-t-il précisé.
La déclaration finale des dirigeants du G20 a établi la volonté de ces pays de vouloir mettre en œuvre l’accord de Paris adopté en 2015 et d’arriver à la neutralité carbone mondiale «vers le milieu du siècle».
«Je pense que ce G20 a illustré les défis qui nous attendent à la COP26, il y a bien des pays qui comme le Canada sont en train de pousser encore plus fort pour en faire plus pour lutter contre les changements climatiques et nous allons continuer de le faire», a souligné M. Trudeau.
Plus tôt en journée, le premier ministre avait indiqué sur Twitter les différents engagements déjà pris par le Canada sur la question des changements climatiques, notamment l’élimination de l’électricité produite à partir du charbon, la carboneutralité d’ici 2050 ou encore l’interdiction des plastiques nocifs à usage unique.