Fusions : le Sud-Est ne perdra pas son identité, assure la mairesse de Beaubassin-Est
Radio-Canada
La réforme de la gouvernance locale annoncée la semaine dernière par le gouvernement du Nouveau-Brunswick continue de faire réagir. Elle promet de changer de manière importante le paysage municipal et aura des conséquences dans une multitude de villes et villages.
Des dizaines de fusions auront lieu en janvier 2023 et le gouvernement fera passer le nombre d’entités, villages, villes et districts de services locaux (DSLDistricts de services locaux) de 340 à 90.
Dans le Sud-Est, la fusion entre le village de Cap-Pelé et la communauté rurale de Beaubassin-Est semble plutôt bien accueillie.
Louise Landry, la mairesse de la communauté rurale de Beaubassin-Est, parle d’une fusion logique entre deux communautés avoisinantes.
Je ne suis pas surprise d'ailleurs du fusionnement Beaubassin-Est-Cap-Pelé. Ce sont déjà deux communautés d'intérêts qui travaillent déjà beaucoup ensemble, a indiqué la mairesse.
Quelques questions sur la fusion restent toutefois sans réponse. Des gens de la région tiennent à ce que leur caractère et leur unicité ne se perdent pas dans ce regroupement.
La mairesse Landry fait écho aux préoccupations de certains citoyens. Est-ce qu'on va perdre le nom de Cormier-Village chez nous? Est-ce qu'on va perdre le nom de Haute-Aboujagane? De Cap-Pelé?
La réponse est non, déclare-t-elle. Beaubassin-Est est un exemple parfait. Nous avons vécu un fusionnement de six quartiers il y a 15 ans, et puis les quartiers ont maintenu leurs noms. Ils ont toutes les affiches encore.
Des élections partielles sont prévues dans certaines municipalités du Nouveau-Brunswick en novembre 2022, afin d'adapter les conseils municipaux aux nouveaux modèles de gouvernance.