Froid polaire: record fracassé chez Hydro-Québec
TVA Nouvelles
En raison du froid polaire qui sévit sur la province, Hydro-Québec a fracassé un record de consommation de 39 031 mégawatts (MW) qui datait de janvier 2014.
Hydro Québec a ainsi enregistré une demande de près de de 39 900 MW, à 8 h mardi matin. Cette pointe de consommation ne s’explique pas seulement pas les basses températures.
«Il y a le froid, oui, bien entendu, mais effectivement il y a des points de consommation qui n’existaient pas en 2014», a expliqué le porte-parole d’Hydro-Québec, Cendrix Bouchard. «On peut penser aux véhicules électriques, aux producteurs en serres qui maintenant, dans bien des cas, vont utiliser l’électricité pour chauffer leurs serres grâce à un nouveau tarif qui a été déposé l’an dernier.»
Toutefois, plusieurs éléments visant à diminuer la consommation d’électricité en période de pointe ont été déployés depuis quelques années. La tarification dynamique permettant aux clients résidentiels de réaliser des économies en diminuant leur consommation lors des événements de pointes a été mise en place il y a trois ans. Au total, 160 000 des 3 924 992 clients résidentiels y ont adhéré cet hiver.
La filiale Hilo d’Hydro-Québec, qui développe les maisons intelligentes, contribue également à réduire la consommation.
Les contrats d’électricités des entreprises énergivores prévoient aussi des réductions de puissance. C’est notamment le cas des alumineries. Par exemple, l’aluminerie Alouette de Sept-Îles réduira sa consommation mardi soir à la demande d’Hydro-Québec.
La réduction de la consommation d’électricité en période de pointe comporte de nombreux avantages financiers pour Hydro-Québec.
«On va éviter des achats d’électricité qui se font à fort prix durant les périodes de pointe. On va également diminuer les besoins futurs en approvisionnement et ça va permettre aussi de ne surdimensionner notre réseau qui lui, doit être construit de façon à faire face à la demande qui est très importante pendant ces périodes précises là», a expliqué Cendrix Bouchard.
«Une masse d'air arctique combinée à des vents vifs produira des valeurs de refroidissement éolien entre -38 °C et -42 °C» degrés par endroits, a indiqué Environnement Canada.